Bon, je vais tenter de raconter mon rêve de cette nuit. Je ne me souviens pas de tout, et tairai peut-être ("sans tabou si cela faire se peut") certains détails, plus ou moins importants.
Tout commença tandis que je revennais de ma répétition avec l'Orchestre d'Harmonie, le vendredi soir vers dix heures. Je dépose la boîte de ma clarinette basse à la verticale, près de ma guitare éléctrique (elle-même dans sa housse). Geste hebdomadaire et habituel que je n'avais effectués pas plus tard que vendredi dernier. Sur mon bureau, une carte postale se tient sur ma pile de courrier, soit une lettre en Allemand venant d'une demoiselle prénommée Isabel, un petit mot reçu d'une amie qui vient de commencer ses études à Tours et le début d'une lettre qui n'a pour auteur que moi-même. La carte postale vient de la Rochelle, je redoute déjà les mots griffonés au dos, seize mois de retard, tout de même...
I HAVE OWNED THEE
Cela était suivi de la douce signature de ma très charmante correspondante. Horrifié, je perds le fil du rêve pendant un temps et suis incapable de vous décrire les évènements qui suivirent ma lecture.
Quelques jours plus tard, je me retrouve avec deux filles qui eurent la chance de m'avoir pour camarade de classe durant leur année de seconde. Nous sommes sur les marches menant à la cantine du lycée E. Vaillant. Pourtant, même si j'en ai aucun souvenir, je suis certain qu'aucune cantine ne se tenait derrière nous. J'observe la foule devant nous. Une jeune fille, tout juste 18 ans, se tient sur une rampe que je peinerai à retrouver dans un contexte réel. Il s'agit bien entendu de celle qui m'a envoyé la carte postale, celle-dont-le-visage-ne-peut-me-revenir-qu-en-rêve. Elle m'esquisse un sourire timide et crispé. Je suis le seul à la reconnaitre, pourtant l'une des filles qui m'accompagnent compte parmi ses meilleures amies. Je m'approche d'elle. Elle m'explique pourquoi elle est ici, mais je ne m'en souviens pas; ça pouvait être un truc aussi absurde que "pour cueuillir des framboises" ou encore "pour manger du Paris-Brest", ça ne devait avoir aucune espèce d'importance, et je la suis.
Nous parcourons le lycée, mais ce n'est pas tout à fait le lycée. D'une dimension Cthulhesque, le lycée E. Vaillant présentait d'innombrable salle qui m'était inconnue. Du moins elles m'étaient inconnues dans le cadre du lycée réel. J'y retrougvais des lieux que je n'ai pas vu depuis des années, des pièces de ma propre maison (j'y ai même vu des pièces de maisons d'autres, telles que les toilettes de chez deux fameux frêres... wtf?), des lieux que j'ai vu au cours de mes voyages, Dresde, Chicago, Galway, Assouan, tout y était. J'ai aussi reconnu des lieux beaucoup plus lointains, des lieux traversés dans d'autres rêves, des lieux rencontrés dans des livres tels que La Tour Sombre, ou dans des jeux tels que Myst. C'était une succession de déjà vu assez étrange, je dois l'avouer. Mais nous n'entrames pas dans ces salles. Nous arpentions les interminables couloirs, poussant des doubles portes battantes de plus en plus lourdes. Dans ces couloirs, j'ai croisé des gens que je connaissais plus ou moins. Certaines proches, d'autres que j'avais totalement oubliées, des rencontres oniriques aussi. Pendant ce temps nous discutâmes, et je lui exposa tout ce que je lui aurais (ai) écrit dans une lettre.
Lorsque je me suis réveillé, nous étions au bord d'un immense gouffre aux allures minières. Ce gouffre prenait place à l'emplacement du gymnase. Je crois que l'un de nous deux est tombé, mais l'identité de celui-ci n'a aucune importance.
Et puis, je me suis réveillé.
Bon, voilà pour cette nuit, du moins en résumé. Je précise que les premières lignes (celles avant la phrase en gras et en italique qui répête le titre, vous intuitez) se sont déroulées également dans le monde réel.
dimanche 30 septembre 2007
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1 commentaire:
J'aimerais bien me souvenir de ce qui tenait à la place de la "cantine"...
Ce serait vraiment trop cool si je parvenais à y retourner...
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